La fast fashion

La fast fashion, un terme que l’on entend fréquemment depuis quelque temps.

Mais qu’est-ce que ça signifie ?

La fast fashion, « la mode rapide » en français mais plus communément dite « mode éphémère » ou « collection éclair ».

Les marques de fast fashion c’est l’imitation des tendances, des styles des podiums et grands créateurs. 

Les marques produisent en très grande quantité, à moindre coût et proposent jusqu'à 11 collections par an. Pour deux collections par an pour les marques de hautes coutures.

Ce schéma incite les consommateurs à vouloir toujours plus de nouveauté, un renouvellement constant des collections au prix le plus bas. Ce prix s’explique notamment par le prix de la main-d’œuvre, payé maximum 12$ par mois, et peut travailler jusqu’à 13 heures par jour sans interruption, dans des conditions déplorables.

 

Sur le plan commercial la fast fashion est intéressant, en effet les entreprises peuvent vendre en très grandes quantités et générer de nombreux profits. Tandis que les consommateurs peuvent s’offrir des vêtements tendances à petit prix.

 Seulement, la pression du rythme de production des collections tout en réduisant les coûts pèsent sur l’industrie du textile, et la qualité des produits a été nettement diminué.

 La durée de vie des habits devient de plus en plus courte et ils sont souvent rapidement jetés ou au mieux vendus par les consommateurs.

 

L’impact environnemental qu’est-ce que c’est ?

Quand on parle d’impact environnemental la plupart des chiffres que nous lisons concernent l’empreinte carbone du produit. C’est-à-dire que l’on considère que l’émission de gaz à effet de serre est la principale source du changement climatique.

Cependant de nombreux facteurs peuvent être pris en compte : la consommation en eau, l’utilisation d’énergie fossile, le déséquilibre créé par le rejet de matières nocives dans la nature etc.

 

 L’impact environnemental de l’industrie textile

 L’industrie textile serait la deuxième industrie la plus polluante, après celle du pétrole.

 Le gaspillage est l’une des causes de pollution de l’industrie textile. Chaque année près de 4 millions de tonnes de textiles, neufs ou usagés, sont jetées en Europe.

Depuis le premier janvier 2020 environ 270 000 000 kg de vêtements ont été vendus en France. Il y aurait une perte de 500 milliards de dollars chaque année due aux vêtements jamais ou peu porté et rarement recyclés.  

Les marques de fast fashion produisent des quantités énormes, et renouvellent leurs catalogues presque tous les mois. Cependant il reste des invendus. Qui seront simplement brûlés, ou jetés. La loi économie circulaire a été voté et interdit désormais les marques de jeter ou bruler leurs invendus non alimentaires à partir de 2022.

 

Pour produire vite et à bas cout les matières premières sont riches en pesticides puis transformés parfois avec l’utilisation de produits chimiques qui se retrouvent par la suite dans la nature et déséquilibre la faune et la flore.

La production de vêtement libère un demi-million de tonnes de microfibres dans l’océan. Cela équivaut a plus de 50 milliards de bouteilles en plastique.

À cause de leurs tailles les microfibres ne peuvent être nettoyées et finissent donc dans la nature puis dans les chaînes alimentaires.

Prenons l’exemple d’un t-shirt 100% coton.

D’après L’organisation mondiale de la santé la culture du coton représente 2,5% des surfaces cultivées dans le monde, mais 25% des insecticides et 10% des herbicides lui sont dédiés.

Pour produire 1kilo de cotons il faut 10,000 litres d’eau. Un t-shirt classique représente une consommation d’environ 2,500 litres d’eau.

Les étapes de fabrication sont en effet très polluantes. Pour le coton il faut l’épurer, le démêler puis l’affiner. Une fois tricoté il est traité chimiquement et blanchit au trichloréthylène un solvant Chloré, cancérogène pour l’Homme, à l’acide chlorhydrique un monoacide corrosif et toxique, et au savon.

Les eaux autour des ateliers de production sont totalement polluées, et pollue les sols par la suite.

La production se fait dans les pays où la main-d’œuvre est peu couteuse, mais loin des pays consommateurs. Le transport se fait par cargo, à savoir que les cargos naviguant chaque jour polluent autant que 50 millions de voitures. 

Produire bio, avec une main-d’œuvre travaillant dans de bonnes conditions c’est plus de contraintes, et un cout de production plus élevé mais c’est ceux vers quoi chaque consommateur devrait essayer de se tourner dans un intérêt social et écologique.